Nés sous le soleil de la Grèce antique plus de sept-cent ans avant notre ère, les Jeux olympiques furent rénovés sous une forme moderne par Pierre de Coubertin à la fin du XIX^e siècle. Bientôt présentés comme le rassemblement de la jeunesse du monde entier par leur fondateur, les Jeux modernes se firent peu à peu une place dans les milieux sportifs au cours des premières années du XX^e siècle, avant que la Grande Guerre ne les suspendît. Mais ce fut surtout durant l’entre-deux-guerres qu’ils prirent une importance grandissante, devenant peu à peu au fil des Olympiades une grande manifestation d’envergure planétaire.

Durant ces vingt années qui séparèrent la Première de la Seconde Guerre mondiale, alors que le monde connut de nombreux bouleversements politiques et financiers, les Jeux olympiques gagnèrent en popularité, poussés autant par les fédérations sportives que par les nations et les villes hôtes qui se faisaient un point d’honneur à les recevoir sur leurs terres. Cependant, les JO ne faisaient pas toujours l’unanimité et des oppositions se firent jour dans différents pays, parfois pour dénoncer le coût jugé faramineux de leur organisation, parfois pour en bannir une nation jugée indésirable, telle l’Allemagne après la Grande Guerre, d’autres fois encore par opposition à la politique du pays organisateur, tel fut le cas pour les Jeux de Berlin en 1936.

Cette monographie s’intéresse aussi bien aux «petites histoires» oubliées qui ont émaillé ces cinq Olympiades, qu’à la «grande histoire» de ces athlètes exceptionnels qui ont marqué cette période, tels Suzanne Lenglen, Boughera El Ouafi, Johnny Weissmuller, Paavo Nurmi ou Jesse Owens.Texte de la 4e de couverture - Texte de la 4e de couverture. 

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